Montage de la balise du Grand Ratz


Quand la météo nous montre qu’elle n’aime pas être sondée…

Après avoir séjourné quelques mois dans un endroit bien caché, la balise météo du Grand Ratz a trouvé un emplacement digne de son rang, grâce à la volonté et au courage d’une bande de joyeux volant(e)s.

Le temps est sympa pour un mois de novembre. Sauf que… nous sommes le 2 juin. Et la pluie qui s’abat sur Voreppe à 8h30 m’inspire quelques réflexions philosophiques du genre :

« mais qu’est-ce que je fous là ???! »

Mais la voix de la raison me dit :
« pense à ces pauvres employés de bureau qui s’ennuient en regardant les parapentistes par la fenêtre et qui envoient des messages sur le forum. Ils ont besoin de savoir si ça vole, pour préparer une excuse bidon à leur patron et partir plus tôt s’envoler tels de jeunes oisillons insouciants et heureux ! »

« bon, d’accord »

En effet, la mission de ce jour est importante : la balise météo acquise l’année dernière doit être installée près du décollage du Grand Ratz. Jusqu’à présent elle était provisoirement attachée à un arbre, quelque part à la droite du décollage. Le nouvel emplacement devrait lui permettre de donner des informations plus fiables.

Après s’être retrouvés à Voreppe (d’autres se sont rejoints à Voiron), nous partons vers le Grand Ratz. Là nous retrouvons d’autres personnes et commençons à charger le matériel à monter au déco : groupe électrogène, perforateur, caisse à outils, pelles, pioches, ralonge, disqueuse, débroussailleuse, tronçonneuse, vin chaud ! Sans oublier le plus important : le mât. Car il faut bien attacher la balise quelque part, et sur ce coup là, nous n’avons pas fait les choses à moitié : un beau mât en métal tout neuf, ou presque ! Tout ce matériel est chargé dans un beau 4×4 tout vert, et comme si ça ne suffisait pas, on monte tous dedans à l’arrière. Quelle performance, et tout ça avec seulement 4 pneus… non, 6 car il y a aussi un « truc » pour porter le mât, avec deux roues, genre le char de Ben-Hur.
En haut, 2 équipes se forment. La première est chargée de descendre la balise de son emplacement existant. La seconde va préparer le nouvel emplacement : choisir un rocher, « dégager » la végétation, percer la roche, installer des tiges filetées pour fixer la platine qui supporte le mât.La descente de la balise est un peu difficile : le chemin d’accès est étroit et nous oblige à nous frotter aux buissons mouillés. Arrivés à la balise, nous nous appercevons que nous avons oublié les outils pour défaire les attaches. Pas de problème, je cours chercher de quoi faire. Ignorant alors l’existance d’une magnifique boîte à outils pleine de trésors, je ne trouve qu’une maigre clé à molette. Heureusement, certaines personnes possèdent un outil fort pratique : le Leatherman. Nous sommes sauvés.

De l’autre côté, la préparation du nouvel emplacement avance et nos employés des espaces verts s’en donnent à coeur joie. Le décollage semble un peu plus large qu’avant : on va bientôt pouvoir faire décoller 4 biplaces de front si ça continue !

Pendant ce temps-là, une autre équipe prépare de quoi remplir les ventres affamés. A l’atterrissage de Montaud, DJ. Dom est aux platines pour faire cuire la bonne viande ! Boissons et produits du terroir sont prêts à nous accueillir.

L’opération balise ayant pris un peu plus de temps que prévu, nous nous retrouvons tous à Montaud vers 14h00 pour fêter la presque-fin de l’opération. Ca laissera aussi un peu de temps pour que le scellement chimique durcisse avant de monter le mat.

Après le repas, il faut se motiver pour retourner finir le montage de la balise. C’est dûr ! Il faut descendre le mât près de son emplacement, le fixer sur la platine, fixer la balise dessus, ajouter le second mât et l’anémometre. Il faut aussi orienter tout ça pour que ça marche : capteur solaire et girouette ne se mettent pas n’importe comment ! Heureusement, Maxime, notre maître Kanter, supervise les opérations.

Voilà, c’est fini. C’est beau !! Et en plus, ça marche. Allez donc faire un tour sur le site des balises. C’est un vrai bonheur !
Un grand merci à tous les participants pour leur motivation, leurs efforts et leur bonne humeur. Merci aux gens qui ont mis à disposition leur matériel et leurs véhicules, sans qui l’opération aurait été bien plus difficile. Merci aux organisateurs.